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Macbeth

> 2017

Verdi

Radio Classique / Stan Silla

"Alors que Macbeth et Banco reviennent d'un combat victorieux, leur chemin croise celui d'une assemblée de sorcières qui prédit au premier qu'il va devenir roi et au second que ces fils le seront. Lorsque Lady Macbeth apprend la nouvelle, cette dernière résonnent en elle et fait plein écho dans son avidité pour le pouvoir. Lorsque l'occasion de tuer le roi se présente, elle le presse d'accomplir la prophétie par sa main.

À la frénésie haletante guidant une soif de pouvoir se substitue alors le poids écrasant de la culpabilité. La paranoïa s'empare donc du couple, des spectres les hantent et la folie les pousse aux meurtres jusqu'à les détrôner, parachevant le destin annoncé par les sorcières.

Verdi nous fait entendre magistralement le dévidement du destin par le biais d'une partition riche et cinglante dont la tension dramatique ne cesse de s'étendre sous la trame scénique. Le livret de Piave centre l'action sur Lady Macbeth, sans doute le personnage le plus tragique de la pièce dont le désir ache en lui les les germes de sa fin.

La mise en scène confiée à Isabelle Starkier s'appuie sur le chœur des sorcières, interprété par un ensemble de choristes qui donnent une dimension spectaculaire à l'opéra. Cela met également l'accent sur la manière dont l'irréel interagit avec le réel, les possible avec la folie."

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Don Giovanni

> 2015

Mozart / Molière

Chef d'orchestre : Bernard Le Monnier

Chef de chant : Gael de Kerret

Mise en scène et scnéographie : Isabelle Starkier

Assistant mise en scène : Pierre-Yves Le Louarn

Décors : Jean-Pierre Benzekri

Costumes : Raphaëlle Sinaï

Chanteurs :

Borkam KIm

Adrien Poupin

Yuko Naka

Olivia Fauconneau

Yoon Suk Han

Rira KIm

Vincent Nadal

Myeon-Jun Shin

Acteurs

Bastien Chebrot

Louis Kientz

Simon Renou

Vincent Fouquiau

Michael Poltichet

Simon Roth

Clara Starkier

Camille Seitz

Jules Meary

Don Juan qu'il soit de Molière ou de Mozart, est avant tout un mythe. À ce titre, il est difficile de (se) le représenter. Il est à la fois un personnage et un symbole. Paradoxe : comment représenter l'irreprésentable ? Qui peut incarner la séduction, le défi, la transgression, la liberté absolue sous les traits d'un homme ? Comment incarner la figure du Commandeur ? Autant de questions auxquelles il ne faut pas tenter de répondre mais rêver plutôt de cette impossible représentation, de cette répétition infinie qui mêlerait les Don Juan de toutes époques, à travers l'écriture et la musique. D'où le choix de mélanger l'opéra de Mozart et le texte de Molière, comme un ballet infernal et séduisant.

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